Stefan Zweig Romans et Nouvelles

Le livre de poche La pochothèque

Vingt-Quatre Heures de la vie d’une femme p.420

…cette négation du fait incontestable qu’une femme, à maintes heures de sa vie, peut-être livrée à des puissances mystérieuses plus fortes que sa volonté et que son intelligence, dissimulait seulement la peur du démonisme de notre nature et que beaucoup de personnes semblaient prendre plaisir à se croire plus fortes, plus morales et plus pures que les gens «faciles à séduire». Pour ma part, je trouvais plus honnête qu’une femme suivît librement et passionnément son instinct, au lieu comme c’est généralement le cas, de tromper son mari en fermant les yeux quand elle est dans ses bras.

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