L’Atalante L’exode
Les pulsants p.255
… et hop, on est arrivé, le voyage est fini, on peut prendre un bain, dormir dans un bon lit, se réveiller pour s’apercevoir que le petit-déjeuner se prépare, et on découvre dans ses bras son épouse collée contre soi, alors on entend les bruits du bébé qui se réveille, on se glisse hors du lit, on va le prendre dans son berceau et on l’apporte à son épouse, qui d’un air ensommeillé tire son sein de sa chemise de nuit, le tend à la bouche de l’enfant à présent niché au creux de son bras, sur le lit, et alors on se rallonge à côté d’elle en écoutant les bruits de la tétée qui se mêlent au chant des oiseaux devant la fenêtre et aux sons matinaux qui montent de la rue proche…